le mythe de la finitude terrestre
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R. le 21 mai 2011 à 14:34 |
Rappel du sujet :
Bonjour brève réaction à l’article de P. Pelletier du dernier Réfractions (n° 26) Malgré un démarrage intéressant et documenté, P. Pelletier plonge après dans une critique tous azimuts des courants et pensées écologistes en utilisant des arguments parfois trop simplistes (sur le réchauffement climatique, sur le capitalisme et la surproduction). Cela devient binaire et contre-productif. La finitude de la terre est un fait naturel et une donnée incontestable. Les inégalités sociales sont un fait social que l’on combat. D’accord aussi, et ce ne peut pas être incompatible puisque le premier ne changera pas. On peut donc combiner anarchisme ET écologisme, comme partage des richesses ET décroissance. Ce qui est déjà fait par d’autres. Alors oui l’écologie est partiellement récupérée par les pouvoirs en place et le patronat, oui il y a des écolos illuminés, oui il y a chez les "décroissantistes" des férus du système électoral, etc. Cela rend nécessaire des précisions et des éclaircissements. Mais contrairement à ses prétentions, l’article cité me semble aller en sens inverse. Bruno Alonso |