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Autour de Panaït Istrati
Article mis en ligne le 1er novembre 2014
dernière modification le 11 novembre 2014

par Refractions
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Le jeudi 13 novembre, à 19 heures, à la librairie du Monde libertaire,

145, rue Amelot, Paris 11e,

Métro République, Oberkampf ou Filles-du-Calvaire

à l’occasion de la sortie de la biographie de Panaït Istrati, Un chardon déraciné,

et de la réédition de Présentation des haïdoucs

Carmen Oszi et Jacques Baujard viendront présenter l’œuvre de l’écrivain.


Le samedi 8 novembre 2014 à 18h00,

Soirée de lancement des livres

Panaït Istrati, un chardon déraciné, de Monique Jutrin

et de

Présentation des haïdoucs, de Panaït Istrati.

Au CICP - 21 ter rue Voltaire, Paris XIe

Métro Rue des Boulets.

En présence de :

Christian Delrue, président de l’association des amis de Panaït Istrati

Sidonie Mézaize, préfacière de la nouvelle édition de Présentation des haïdoucs

Carmen Oszi, postfacière de la nouvelle édition de Présentation des haïdoucs

Lélio Plotton, metteur en scène du spectacle La jeunesse d’Adrien Zograffi.


Alors que l’on redécouvre aujourd’hui l’œuvre de Panaït Istrati, la vie de ce conteur roumain devenu écrivain français est encore peu connue. Pourtant, sa personnalité a profondément marqué ceux qui ont croisé sa route. Parmi ceux qui se souvenaient de cet « homme exquis », de cette « âme ardente » : Romain Rolland, Victor Serge, Nikos Kazantzaki, Joseph Kessel, Frans Masereel, Henry Poulaille, Jean-Richard Bloch…

Défenseur des opprimés, Istrati a sympathisé avec la Révolution russe à ses débuts. Mais pour avoir critiqué durement le régime mis en place par Staline en 1929, il est calomnié et abandonné par ceux-là mêmes qui s’extasiaient devant sa puissance littéraire quelques années plus tôt. Ne conservant que de trop rares amis, il s’éteint en 1935, oublié de tous, à Bucarest.

Roumaine par ses racines, française par sa forme, universelle par son caractère foncièrement humain, l’œuvre d’Istrati, à l’image de ses haïdoucs, bandits des Balkans, n’a cessé de se heurter aux cadres établis. De l’étoffe d’un Cendrars, d’un Kessel, d’un Gary, il fut homme avant d’être homme de lettres, conteur plus qu’écrivain.

Partie à sa découverte dans les années 1960, Monique Jutrin a largement contribué à la résurrection de Panaït Istrati. Sa biographie exhaustive nous apprend que l’on ne peut occulter la mémoire des vaincus.

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