Vient de paraître :
Pere López, “Rastros de rostros en un prado rojo (y negro). Las casas baratas de Can Tunis en la revolución social de los años treinta”
Barcelona. Ediciones Virus. Junio 2013.
440 pages, 22 €
http://www.viruseditorial.net/index.php
Tomás Ibáñez, membre du collectif de Réfractions a écrit la préface :
“La muerte nunca vence a la primera" (la mort ne gagne jamais au premier coup).
Esquisses de visages dans un pré rouge (et noir). Les maisons à quatre sous de Can Tunis dans la révolution sociale des années trente
Grâce à un travail de recherche qui l’a conduit à fouiller méticuleusement les archives et à retrouver aussi des témoignages personnels, Pere Lopez, nous fait découvrir la vie tumultueuse, difficile et enthousiaste des habitants d’un des quartiers les plus pauvres de Barcelone autour des années trente. Les luttes sociales imprègnent le quotidien de ces années-là, l’activisme libertaire est omniprésent dans un quartier où les militants de la CNT se comptent par centaines, et où la confiance dans un changement radical de société s’est profondément installée.
Sans cette effervescence combative qui s’étale sur des années il serait difficile de comprendre la rapidité et l’ampleur de la réponse que les habitants du quartier opposeront au coup d’état militaire, leur départ massif vers le front dans les colonnes rouges et noires, et la manière dont, après la défaite, ceux qui ont survécu et qui sont resté sur place tentent de poursuivre la résistance. Mais ne nous y trompons pas, ce livre n’est pas qu’un passionnant récit historique, il montre que cette histoire est encore palpitante.