Je ne sais pas d’où vient ce souffle violent, mais, adolescent, j’écrivais son nom sur le mur des églises : Liberté, liberté chérie ! Je trouvais magnifique la phrase de Voltaire que j’avais apprise
en espagnol : « Puedo odiar cada palabra que pronunciáis pero lucharé hasta la muerte por vuestro derecho a decirla ». Et je pensais que sur ce point Saint-Just était liberticide en refusant la liberté aux ennemis de la liberté. Je me disais que la liberté pour soi-même, et pour les partisans de son camp, tout le monde la veut, même le Tyran.
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