En 2005, quand diverses organisations de la communauté kurde, y compris le PKK, se rencontrèrent dans les Monts Qandil, ils s’entendirent, entre autres choses, pour développer et promouvoir leur propre système judiciaire. Au Kurdistan-nord le DTK – Congrès pour une Société Démocratique – affilié au PKK annonça la création d’un système judiciaire autogéré, système qui refuse « d’avoir à choisir entre éthique et loi » ainsi qu’il l’a déclaré en 2011. Au lieu de cela le système « essaie de faire entrer éthique et loi en harmonie. Une société sans conscience est une société perdue ; l’éthique est la conscience et le coeur de l’autonomie d’une société. »
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