
Pourquoi prendre un tel sujet : tout simplement parce que le lien social, à l’heure actuelle, se délite de plus en plus vite et parce que nous voyons monter une violence qui n’est ni la violence fondatrice du droit ni la violence nécessaire dans les rapports humains (Kant avait noté que sans (…)
Au premier rang des nombreuses incitations qui nous sont venues de Foucault, il y a celle-ci : apprendre à desceller la question politique d’avec celle de l’État. S’exercer à voir la politique prendre forme là où s’ouvre la brèche d’un événement, où se compose une résistance à l’intolérable, où (…)
Les rapports de l’anarchisme avec la démocratie sont trop souvent réduits à une analyse sommaire : soit que l’on fasse des anarchistes (principalement en raison de leur supposée violence politique) des « anti-démocrates » plus ou moins bornés et finalement complices et frères jumeaux de leurs (…)
Il n’est pas si loin le temps où les plus aguerris de nos philosophes voyaient déjà l’Armée rouge camper aux portes de Paris ; où le sagace Claude Lefort ne donnait pas cher des « ressources énergétiques de l’Europe » convoitées par l’URSS ; où Castoriadis et Morin mettaient l’Occident en garde (…)
L’espace symbolique de la démocratie et son déni
« Les droits de l’homme et le marché », que François Furet définit comme « les termes complémentaires et contradictoires de l’équation libérale » [43], constituent sans aucun doute le terreau de la démocratie moderne ; mais cela
se (…)