Voleur et anarchiste. Alexandre Marius Jacob
par Jean-Marc Delpech
Nada éditions, 200 p., 16,00 €
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La criminalité, en ce début de XXe siècle, augmenterait dans des proportions inquiétantes. La France a peur et la Belle Époque n’est qu’une façade. Devant, une bourgeoisie arrogante et triomphante. Derrière, la masse des traîne-misère et l’ordre répressif. Pas bouger le pauvre ! Sinon prison, bagne, échafaud. Le droit de vivre ? Il ne se mendie pas pour le cambrioleur Alexandre Jacob (1879-1954). Le droit de vivre ? Il se prend, nom d’une pince monseigneur ! Avec lui, le vol se pratique de manière industrielle et la rapine devient politique : Travailleurs de la nuit, maison anarchiste fondée en 1900. Mais l’honnête entrepreneur de démolition sociale va payer très cher ses atteintes à la propriété.
Jean-Marc Delpech, historien et enseignant, livre une biographie haute en couleur de l’honnête cambrioleur Alexandre Marius Jacob (1879-1954). Suivi de Pour en finir avec Arsène Lupin.
(4e de couverture)