■ C’est avec patience et jubilation que Tomás Ibáñez avait accepté, il y a dix ans, d’évoquer pour la revue À contretemps son parcours militant et intellectuel. Cette longue conversation – qui dessinait un tableau vivant de ses engagements, mais aussi de ses doutes – offrait également une photographie somme toute précise de ce qu’avait été le mouvement libertaire – français et espagnol – dans les années 1960 et 1970, ainsi que des débats parfois tendus qui l’agitèrent. Car ce fils de l’exil anarchiste espagnol navigua avec autant d’aise dans les eaux troublées de l’un et l’autre mouvements avec une même passion pour l’hétérodoxie.
Cet entretien est republié maintenant en ligne actualisée et augmentée sur
0 | 5