LA FIÈVRE MONTE À BARCELONE
Tomás Ibañez
Avec un tel titre il est difficile de ne pas éveiller des réminiscences filmographiques, alors autant y aller carrément.
LA MÉTAPHORE CINÉMATOGRAPHIQUE
Le film Good-bye Lenin ! raconte l’histoire d’une femme qui sombre dans un long coma la veille de la chute du mur de Berlin et qui reprend ses esprits lorsque l’ancienne RDA a déjà bien avancé sa transformation en un pays capitaliste « normal ». Son fils, qui veut lui éviter le choc du passage sans transition d’une situation à l’autre, s’ingénie à occulter les signes d’une mutation qui ne pourrait que la plonger dans la plus grande des perplexités.
C’est une perplexité de ce type qui m’envahit il y a quelques mois lorsque, à la veille du Référendum convoqué le 1er octobre par le gouvernement catalan, j’écrivais la première demes six chroniques sur la « crise catalane ». Son titre, Perplexité intempestive, traduisait ma stupéfaction lorsque je comparais la mobilisation populaire du 15 mai 2011 et celle qui avait lieu six ans après.
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