vient de paraître
Moi, Clément Duval, anarchiste et bagnard,
Édition établie par Marianne Enckell,
Nada éditions, novembre 2019, 288 p. - 19,00 €
Marianne Enckell fait partie du collectif de Réfractions
Un siècle durant, des dizaines de milliers de condamnés ont été envoyés à la « guillotine sèche ». Rares sont ceux qui ont survécu à l’enfer du bagne, plus rares encore ceux qui ont pu le raconter.
C’est le cas de l’anarchiste Clément Duval (1850-1935) qui, en 1887, proclame en cour d’assises le droit de se révolter et d’exproprier la bourgeoisie pour en finir avec l’exploitation. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté en Guyane, il n’a de cesse, pendant les quatorze années passées aux îles du Salut, d’affirmer ses convictions anarchistes. Parvenu à s’évader après dix-sept tentatives, c’est à New York, où il est accueilli par des compagnons italiens, qu’il rédige ses mémoires.
Ce texte est le récit de son quotidien de bagnard. Il y raconte la faim, la maladie, les humiliations mais aussi la résistance au système répressif et sa soif, jamais altérée, de justice sociale et de liberté.
(présentation de l’éditeur)
Le vendredi 29 novembre 2019 à 20h00 :
Bagnards et anarchistes
A l’occasion de la parution des Barricades à l’île du diable (L’Atelier)
et de Moi, Clément Duval, anarchiste et bagnard (nada),
Véronique Fau-Vicenti et Marianne Enckell
viendront présenter ces mémoires de bagnards et d’anarchistes dans la librairie Quilombo
23 rue Voltaire, Paris XIe,
m° Rue des boulets ou Nation.