LORS D ’ UN SYMPOSIUM ORGANISÉ PAR LE PARTI COMMUNISTE À Pékin le 27 mai 2017 à l’occasion du 20 e anniversaire de la mise en œuvre de la « Loi Fondamentale » lors de la rétrocession de Hong Kong à la Chine le 1 juillet 1997, Zhong Dejian a fait part des « prérogatives étendues » du gouvernement central de Pékin dans « des domaines d’importance ». En aucune circonstance le « haut degré d’autonomie » dont dispose Hong Kong « ne doit servir de prétexte pour s’opposer au gouvernement central ». C’est l’exécutif qui doit primer avec son chef comme « noyau dur », et non « la séparation des pouvoirs ». Ce rappel à l’ordre provient du numéro 3 chinois, membre du Politburo, responsable de la Commission de Sécurité Nationale, à la tête du Groupe Central de Coordination des Affaires de Hong-Kong et Macao – chargé d’y superviser et coordonner la politique du Parti -, et en outre Président du Comité Permanent de l’Assemblée Nationale Populaire – CPANP. Et c’est cette dernière fonction qui permet de mieux comprendre le sens de son intervention car au terme de l’article 158 de la « Loi Fondamentale », c’est le CPANP qui est investi du pouvoir d’interpréter la Loi. Tout est dit. Les masques tombent. C’est Pékin qui dicte la loi.
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