Le seul ouvrage qui aura retenu notre attention en cette année de trop-plein fut le premier à paraître, "Trimards",de Claire Auzias. C’est cette même Claire Auzias qui se voit aujourd’hui, en fin de vague, transformée en héroïne un peu niaise de la déglingue de l’après-mai lyonnais. Elle répond à son "prédateur".
"A Contretemps"
On aura remarqué, du moins l’espère-t-on, l’absolue retenue de commentaires que nous avons manifestée, nous qui aimons les livres, quant à l’avalanche éditoriale que suscita cette paroxystique célébration du Grand Événement. Le seul ouvrage qui aura retenu notre attention en cette année de trop-plein fut le premier à paraître, Trimards,de Claire Auzias [1], qui fut très favorablement chroniqué dans ces pages.
C’est cette même Claire Auzias, amie de longue date et à l’occasion collaboratrice de notre site, qui se voit aujourd’hui, en fin de vague, transformée en héroïne un peu niaise de la déglingue de l’après-mai lyonnais. Elle le doit à Yves Bichet, auteur d’un pauvre roman de rentrée : Trois enfants du tumulte. Ainsi va la vie.
Son histoire, Claire l’a elle-même racontée, dans un livre d’entretien paru en 2006, Claire l’enragée [2], témoignage dérangeant, déchirant même, d’une totale et troublante sincérité en tout cas.
[1] Claire Auzias, Trimards. « Pègre » et mauvais garçons de Mai 68, Lyon, Atelier de création libertaire, 2017.
[2] Mimmo Puciarelli, Claire l’enragée, entretien avec Claire Auzias, Lyon, Atelier de création libertaire, 2006.
A Contretemps
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