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Du délit de sale gueule au délit de sale gène : le mythe du criminel-né à l’ère du génome
Jacques van Helden
Article mis en ligne le 19 juin 2016
dernière modification le 19 juin 2018

DE L’ANTHROPOLOGIE CRIMINELLE À LA GÉNÉTIQUE en passant par la neurologie, l’endocrinologie et la neurobiologie, plusieurs courants de la biologie ont proposé des théories déterministes du comportement, qui posent la question de la responsabilité des individus pour leurs actes criminels et/ou violents. Selon les époques, ces modèles ont été invoqués pour justifier des politiques préventives (détection précoce des individus à risque, séparation des enfants potentiellement violents, eugénisme), et pris en considération dans certains jugements, soit comme éléments à charge, soit au contraire comme circonstances atténuantes.

LOMBROSO : LA THÉORIE DU CRIMINEL-NÉ
LE CHROMOSOME DU CRIME
INTERACTION GÈNE/ENVIRONNEMENT ET COMPORTEMENTS VIOLENTS
DU GÈNE DE LA VIOLENCE AU GÈNE DU GUERRIER
IMPLICATIONS JUDICIAIRES DU DÉTERMINISME BIOLOGIQUE DU COMPORTEMENT


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