Lorsque nous rencontrons une information ou connaissance nouvelles dans notre vie quotidienne, et si nous décidons de « l’apprendre », c’est-à-dire de nous en saisir, de la comprendre et de la garder en mémoire, nous mettons en œuvre des mécanismes de pensée complexes.
D’une manière générale, notre pensée résiste à l’intrusion de la pensée de l’autre. Il faut bien en effet, au quotidien, préserver l’intégrité de notre pensée globale pour pouvoir prendre appui sur soi, sur ce que l’on sait, ce que l’on a compris, pour résoudre au quotidien les problèmes qui se posent à nous.
Cette résistance n’est pas seulement cognitive, elle est également psychique. C’est une double enveloppe qui nous protège.
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